La FFF est actuellement dans la tourmente, se trouvant au cœur d’un audit demandé par le ministère de l’Intérieur français suite à une enquête de So Foot faisant état d’un harcèlement généralisé au sein de l’organisation. Le rapport a donné lieu à des plaintes en justice de la part de M. Le Graët, qui aurait envoyé des SMS inappropriés à des collègues féminines de la FFF et de M. Hardouin dont le style de management prétendument impitoyable a été décrit dans l’article du magazine français.
Malgré leur front uni contre la publication, les relations entre le numéro un et le numéro deux de la FFF se seraient détériorées, Le Graët n’excluant plus de pousser Hardouin vers la sortie, comme plusieurs membres influents du comité exécutif (CE) l’ont demandé à plusieurs reprises.
Lors d’un dîner en banlieue parisienne, le président aurait été invité à se séparer d’Hardouin au plus vite, et se serait engagé à le faire à l’issue de l’audit, dont les premières conclusions tomberont dans quelques semaines. Cependant, plusieurs membres de la commission en doutent et envisagent de quitter leur poste.
Outre le style de gestion présumé de M. Hardouin, les membres du CE pointent également du doigt un régime de protection de l’emploi qui a été adopté il y a un an et demi sans leur accord. Ils l’ont approuvé rétrospectivement, mais le plan reste juridiquement contesté par le Conseil d’État français. Contactés par la rédaction du journal L’Équipe, ni Le Graët ni Hardouin n’ont souhaité faire de commentaire.