Ruben Tchamko
Selon les informations relayées par le journal Le Parisien ce matin, les chiffres de la prolongation de contrat de Kylian Mbappé, jamais signée par un sportif, (comme le révélait déjà le média hier), ont poussé certains employés du Paris Saint-Germain à se demander si le club a vraiment les moyens de s’offrir le contrat de l’attaquant.
S’il va au bout des trois années de son contrat, Mbappé touchera un salaire brut de 630 millions d’euros au total. Les pertes du champion de Ligue 1 pour la saison dernière s’élevaient à un peu moins de 350 millions d’euros, avant l’entrée en vigueur du contrat. Les chiffres exacts du déficit seront rendus publics par la DNCG, l’organisme de surveillance financière du football français, d’ici quelques mois.
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La fenêtre de transfert de l’été n’a pas rapporté les 150 millions d’euros que les dirigeants espéraient, mais 50 millions d’euros d’indemnités de transfert et un certain nombre de joueurs prêtés. Ayant outrepassé les règles du fair-play financier, le club a été condamné par l’UEFA à une amende de 65 millions d’euros, dont 55 millions avec sursis, ce qui a conduit le PSG à conclure un accord avec l’UEFA.
La nécessité de remédier à cette situation, due notamment à la masse salariale colossale du club, a conduit à des négociations avec certains joueurs pour repousser leurs primes pour 2023, une pratique qui a eu lieu dans d’autres clubs européens post-Covid-19 mais qui montre néanmoins le peu de marge d’erreur dont dispose le PSG.
Le fait que le contrat de Mbappé absorbe un quart du budget du leader du championnat explique en partie pourquoi le club n’a pas pu dépenser autant que l’attaquant avait été promis pour des renforts cet été, et aussi pourquoi la plupart des 600 employés sont perplexes face aux récentes informations selon lesquelles il souhaiterait partir. Affaire à suivre…
