Dans un récent développement qui a secoué le monde du football en Algérie, le président de la Ligue Professionnelle de Football (LFP), Abdelkrim Medouar, a révélé lors d’une conférence de presse que la télévision nationale (ENTV) n’avait versé aucun centime aux clubs algériens pour les droits de diffusion des matchs de Ligue 1 au cours des quatre dernières saisons. Cette situation met l’ENTV dans une position délicate, suscitant ainsi un énorme scandale financier.
Selon les déclarations de Medouar, l’ENTV aurait accumulé une dette dépassant les 100 milliards de dinars algériens. Il précise que cet argent ne revient pas à la LFP, mais plutôt aux clubs du championnat, qui ont le droit légitime de recevoir ces fonds. En effet, cette somme pourrait permettre aux clubs de régler leurs problèmes financiers, notamment envers leurs anciens joueurs et entraîneurs.
Cette révélation a provoqué l’indignation et la colère parmi les acteurs du football en Algérie. Les clubs se retrouvent ainsi lésés, privés de ressources financières qui leur sont dues et qui pourraient contribuer à l’épuration de leurs dettes. De plus, cette situation met en péril la stabilité financière des clubs et compromet leur capacité à attirer de nouveaux talents et à se développer sur le plan sportif.
L’absence de paiement de la part de l’ENTV soulève également des questions sur la gestion des droits TV dans le pays. Il est essentiel que les médias nationaux respectent leurs engagements financiers envers les clubs de football, afin de garantir la viabilité économique du championnat et le bon fonctionnement de l’ensemble du système.
Il est impératif que les autorités compétentes enquêtent sur cette affaire et prennent les mesures nécessaires pour que les clubs de football algériens récupèrent les sommes qui leur sont dues. La transparence et l’équité doivent prévaloir dans la gestion des droits TV, afin de garantir un environnement sain et équilibré pour le développement du football en Algérie.