La France a perdu la finale de la Coupe du monde 2022 après avoir été battue par l’Argentine de Lionel Messi.
Près d’une semaine après la finale, la rencontre fait toujours couler beaucoup d’ancre et de salives.
Tomasz Kwiatkowski, arbitre chargé de la VAR lors de cette finale à rebondissements, est revenu sur les difficultés rencontrées par lui et l’équipe d’arbitrage. Il a évoqué clairement le pénalty non-sifflé sur Marcus Thuram.
Sur cette faute apparente, l’arbitre principal avait finalement opté pour une simulation et sanctionné le joueur français.
“Il y a eu six buts où il y a eu plusieurs situations serrées en phase d’attaque cruciale. J’ai eu trois pénalties qui ont été très bien dictés par Szymon (Marciniak, l’arbitre principal). J’ai eu deux situations avec un carton rouge potentiel et une simulation archi-difficile de Thuram, et rappelons que parfois une simulation est dans la balance avec un penalty”, analysé l’arbitre dans une interview accordée TVP Sport.
Lors de l’entretien, le journaliste demande alors quelle a été la situation la plus difficile à arbitrer. Et il répond: “Sans aucun doute la simulation (de Thuram). Les arbitres VAR se fient souvent au premier sentiment. Dans cette situation, il s’agissait soit d’un penalty soit d’une simulation. Dès que Szymon a décidé de la simulation, j’ai dit qu’il devait arrêter le jeu et que nous devions d’abord tout vérifier.”
“Heureusement, j’ai pu voir dès la première image que ce serait juste, précise immédiatement l’arbitre qui était en charge de la VAR. La deuxième n’a fait que le confirmer pour moi. Eh bien, cela signifie que la décision prise sur le terrain était correcte. Nous avons tout analysé assez rapidement. Ce n’était pas une situation simple du point de vue de la VAR”, a-t-il ajouté.
“Lorsque vous êtes assis dans un fauteuil chaud, que vous buvez une bière et mangez des chips, tout semble simple, tacle-t-il au sujet des critiques formulées contre l’arbitrage de cette finale. En plus des situations que j’ai mentionnées, j’ai vérifié beaucoup de petites choses pour éventuellement aider, par exemple, une indication rapide d’un chiffre ou un petit indice sur une décision.”
“Ce sont les secrets de notre métier que tout le monde ne connaît pas. Szymon et les joueurs sur le terrain méritent les plus grands applaudissements. Je me suis mis en retrait et j’ai pu aider les arbitres qui étaient là sur le terrain. C’était un match difficile et exigeant. Pour moi aussi, en termes d’émotions, de nombre d’incidents et de responsabilité impliquée. J’ai eu la vie plus facile, grâce au fait que Szymon était brillant”, a-t-il conclu.