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Coupe du Monde 2022 : l’Espagne dans le doute avant d’affronter le Maroc

Après un bon début de Mondial, les doutes ont envahi la Roja. Face au Maroc, les hommes de Luis Enrique savent qu’une déconvenue est vite arrivée si certaines choses ne changent pas…

Après avoir très bien démarré la compétition, avec un carton face au Costa Rica, avant d’afficher du bon et du moins bon contre l’Allemagne, puis sombrer face au Japon, l’Espagne est dans le doute, une dynamique plutôt négative alors que les troupes de Luis Enrique vont défier le Maroc ce mardi après-midi.

L’optimisme du début de tournoi semble bel et bien avoir disparu. Bien sûr, l’Espagne reste considérée comme le favori de ce duel, de par son effectif a priori supérieur sur le plan individuel, de l’expérience de beaucoup de ses joueurs et même du passé récent glorieux de la sélection. En revanche, il suffit d’échanger avec des Espagnols dans la rue ou même d’allumer la télévision pour comprendre que beaucoup redoutent ce match face aux Marocains et sont loin d’être confiants. Pour beaucoup d’observateurs comme pour de simples fans de la Roja, cette équipe a encore énormément de problèmes pour espérer aller loin dans ce tournoi, où l’Espagne fait partie des outsiders mais semble bien en-dessous de nations comme la France, le Brésil ou l’Angleterre.

Corriger les imperfections

L’équipe de Luis Enrique affiche encore bon nombre de lacunes, et ce dans beaucoup de secteurs du terrain. À commencer par la défense, forcément, où les Marocains risquent de se régaler face à la ligne défensive très haute de la Roja. Une arrière-garde plutôt lente qui plus est, et pas forcément bien protégée par un Busquets qui ne semble plus vraiment dans le coup, et qui laisse passer beaucoup de ballons dans son dos. Devant lui, Pedri et Gavi ne lésinent pas sur les efforts, mais n’ont pas encore du moins les qualités physiques et défensives pour compenser. Mardi après-midi, le Maroc risque d’avoir beaucoup de situations d’égalité voire de supériorité numérique face aux défenseurs espagnols. Tout comme cette Roja est loin d’être rassurante sur les coups de pied arrêtés, domaine où les Lions de l’Atlas peuvent faire la différence.

Si le Maroc parvient à bien presser au milieu et empêcher Pedri et Gavi d’entrer en contact avec le cuir de façon régulière, comme l’avait fait l’Allemagne, l’Espagne n’aura que très peu de solutions si ce n’est des coups d’éclat de Dani Olmo, le meilleur joueur offensif ibère sur cette première moitié de Mondial. Sur les séquences offensives, l’Espagne a toujours du mal à créer du danger face à une défense bien regroupée, notamment car elle n’a aucun véritable joueur de surface, ne serait-ce qu’en sortie de banc. Elle devient ainsi très stérile et prévisible. Reste à voir quelle stratégie Walid Regragui voudra adopter face à son collègue Luis Enrique, qui a tout de même des arguments à faire valoir, alors que la bande à Alvaro Morata aura à coeur de prouver à l’Espagne et au reste du monde qu’il faut compter sur eux.

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