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Un enquête révèle des allégations de harcèlement sexuel à la FFF

Une enquête de SoFoot sur la Fédération française de football dans son numéro publié hier a affirmé que le président Noël Le Graët avait eu un comportement inapproprié envers plusieurs collègues féminines, alors qu’il y avait une culture plus large du harcèlement à la FFF.

Un ancien collègue de la FFF a affirmé que “c’est très simple, il saute sur tout ce qui bouge”. Plusieurs ont reçu des textos allant de « viens dîner chez moi ce soir » à « je préfère les blondes, alors si tu es partante… ».

La source de SoFoot poursuit en disant que plusieurs femmes ont démissionné de la FFF par le passé pour harcèlement sexuel et intimidation – Le Graët n’étant qu’un parmi une foule d’hommes plus âgés de l’organisation faisant des blagues sur la poitrine des femmes ou la longueur de leurs robes . Il s’agit notamment du directeur de Clairefontaine Éric Latronico, du directeur financier Marc Varin et du directeur juridique Jean Lapeyre.

Varin aurait tenté d’embrasser une jeune employée à deux reprises, la première lors d’un dîner de fin d’année et la seconde après le match nul contre le Danemark lors de la Coupe du monde en 2018. Après avoir porté plainte à la police, l’affaire a été classée sans suite après enquête.

La jeune femme a alors porté plainte contre la FFF, et l’affaire qui s’en est suivie a mis au jour “l’atmosphère toxique et hostile envers les femmes”, le juge notant que la FFF a insisté dans leurs échanges avec la salariée sur le fait que ce qu’elle aurait vécu n’était qu’un environnement de travail convivial qu’elle ne supportait pas car elle était nouvelle dans l’organisation. La femme a obtenu 10 000 € de dommages et intérêts, sous réserve de l’appel en cours de la FFF, car le juge l’a considérée comme victime de harcèlement.

L’enquête de SoFoot poursuit donc en expliquant que cette situation signifiait que la FFF se séparait en deux clans – d’un côté ceux avec Noël Le Graët qui voulait garder Varin, et de l’autre ceux avec Florence Hardouin, la directrice générale depuis 2013. Source SF estime que Hardouin a profité de la situation par opportunisme pour jouer à la féministe – « elle sait se donner une image naïve et gentille, mais elle est très rusée ». Hardouin aurait déclaré lors d’un séminaire de 2016 sur les blagues sexistes qu’elles faisaient partie du “folklore du football”. L’enquête allègue que son changement d’avis est survenu au milieu de tensions sur ses méthodes de gestion pratiques, par opposition à l’approche plus décontractée de Le Graët.

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