Redaction
Nasser Al Khelaïfi, président du PSG et de l’ECA (Association des clubs européens) a été l’un des protagonistes des Football Talks, au cours duquel il a abordé des questions d’une grande importance dans la gouvernance du football comme la guerre UEFA-Super League ou les dettes contractées par certains des clubs comme Barcelone, surtout après la pandémie du Corona virus.
« Vous appelez ça la Super League. Je l’appelle la non-Super League. Le football doit être développé dans le respect des petits, moyens et grands clubs, mais aussi des supporters. Il semble que certains clubs ne veulent pas que les clubs moyens grossissent. Ils ont peur de la concurrence », a-t-il déclaré dans une allusion claire à Madrid, au Barça et à la Juventus, les trois qui sont encore publiquement favorables à la Super League.
“L’écosystème du football est plus vaste que deux ou trois clubs. C’est très important. Le message a été envoyé à tout le monde que personne ne peut briser l’écosystème du football. Mes collègues de l’ECA et moi sommes très opposés à la Super League. Je me souviens que nous avons joué la Ligue Europa contre Salzbourg en 2011 et il faisait très froid. Et puis j’ai vu tous les fans. C’était incroyable. J’étais fier de jouer ce match », a poursuivi le Qatari dans son argumentaire sur l’importance de compétitions interclubs plus mondiales.
Al Khelaïfi a également évoqué les nouveauté apportées à la Ligue des champions, qui comptera plus de matchs et plus d’équipes à partir de 2024, et le système de compétition suisse qui a suscité tant de critiques : « Le format est déjà un succès avant même qu’il ne commence. Les ventes mondiales de téléviseurs le prouvent. Les petits et moyens clubs rêvent de pouvoir atteindre la Ligue des champions. Vous ne naissez pas un grand club, vous devenez un grand club. Il n’y a pas de groupe fermé pour les grands clubs ».
Enfin, il s’est exprimé sur les dettes qui touchent plusieurs équipes européennes et a adressé un message au Barça : « Les autres clubs ont 1 800 millions de dettes. Ce n’est pas sain. C’est le danger du football. Les gens restent quatre ou cinq ans en tant que président, puis abandonnent la dette et deviennent un désastre pour un autre président. C’est ce qui s’est passé cycle après cycle. C’est ce que nous devrions regarder et nous préoccuper parce que c’est ce qui peut détruire le football. Nous avons besoin de règles pour protéger les clubs de la dette et des catastrophes.”
