Dans une décision sans équivoque, le club de football de Troyes, également connu sous le nom d’ESTAC, a annoncé la résiliation immédiate du contrat de son président, Aymeric Magne. Cette décision fait suite à la condamnation en appel de M. Magne à une peine de trois mois de prison avec sursis pour violences conjugales. Cette affaire a suscité l’indignation et a conduit le conseil d’administration à prendre des mesures fermes pour maintenir l’intégrité et les valeurs du club.
La décision de résilier le contrat de M. Magne a été prise lors d’une réunion du conseil d’administration qui s’est tenue vendredi. Ayant occupé le poste de président pendant deux ans, M. Magne a été reconnu coupable d’avoir traîné son épouse sur plusieurs centaines de mètres en la ceinturant par le cou, alors qu’elle avait ouvert la porte de leur voiture en marche. Cette condamnation initiale a été prononcée début mars, et la cour d’appel de Reims a récemment confirmé la peine de prison avec sursis.
L’ESTAC, soucieux de préserver sa réputation et de promouvoir une culture de respect et d’égalité, a pris une position claire en résiliant immédiatement le contrat de son président. Cette décision envoie un message fort à la fois aux membres du club et à la société en général, montrant que les actes de violence domestique ne seront pas tolérés et que des conséquences sévères seront imposées.
Le club de Troyes est déterminé à prendre des mesures pour soutenir les victimes de violence domestique et à sensibiliser ses joueurs, ses supporters et la communauté locale à cette problématique. En résiliant le contrat de son président, l’ESTAC envoie un message clair selon lequel les valeurs de respect, de dignité et de non-violence sont fondamentales pour le bon fonctionnement du club.
