Dans une résolution longtemps attendue, l’ancien footballeur camerounais Samuel Eto’o et sa fille Erika Do Rosario Nieves ont enfin clos leur litige au terme de cinq années de contentieux. Erika, âgée de 24 ans, a obtenu gain de cause en exigeant le paiement d’une pension alimentaire impayée d’environ 90 000 euros de la part de son père. Cette affaire, qui a été portée devant un tribunal de Madrid en 2018, prend donc fin grâce à un accord récemment conclu entre les deux parties.
Selon l’avocat d’Erika, Fernando Osuna, ce dernier a qualifié l’accord obtenu de “satisfaisant”. Après de longues négociations entre les avocats des deux parties, la somme convenue a finalement été versée sur le compte bancaire d’Erika cette semaine. Cette décision met ainsi un point final à une situation qui a nécessité de nombreuses discussions et tractations.
Erika Do Rosario Nieves avait intenté une action en justice en 2018 pour que la paternité de l’ancien footballeur lui soit officiellement reconnue. Samuel Eto’o avait rencontré sa mère, Adileusa, dans une discothèque de Madrid en 1997, alors qu’il évoluait au sein du CD Leganés. C’est un ami commun qui les avait présentés. Bien que la demande ait été déposée en 2018, la pension alimentaire mensuelle de 1 400 euros a été accordée lors d’une audience en 2020. C’est cette somme qui a fait l’objet de la demande actuelle, comme l’a confirmé une nouvelle plainte déposée récemment devant le tribunal civil n°83 de Madrid.
La plainte initiale demandait une peine de 12 mois de prison pour l’ancienne star du football, qui compte déjà à son actif une condamnation de 22 mois pour fraude fiscale en Italie et des arriérés de pension alimentaire envers une autre de ses filles dans le même pays.
A LIRE AUSSI: Samuel Eto’o confronté à de nouveaux problèmes judiciaires liés à une pension alimentaire impayée
L’avocat a expliqué que la mère d’Erika avait informé le joueur en février 1998 de sa grossesse. Ce dernier “lui a dit qu’il agirait de manière responsable envers leur enfant commun, bien qu’il préférerait qu’elle ne le garde pas”. L’avocat a également souligné que “pendant la grossesse, elle a essayé de le contacter, mais il n’a jamais répondu à ses appels téléphoniques ni à ses e-mails”. Finalement, elle l’a averti de la naissance imminente de leur enfant via un message vocal, mais n’a jamais reçu de réponse de sa part.
La jeune fille est née en 1999 à l’hôpital de la Fondation Alcorcón de Madrid, alors que le footballeur jouait pour le RCD Espanyol, mais Samuel Eto’o ne l’a jamais reconnue officiellement à aucun moment. Pour faire avancer l’affaire, Erika a fourni des preuves biologiques étayant son témoignage, ce qui a incité le juge à accepter la demande malgré le refus d’Eto’o de se soumettre aux demandes du tribunal.
Fernando Osuna a attiré l’attention sur l’accord obtenu dans cette affaire et a exhorté “les autres pères” confrontés à des situations similaires à ne pas éluder leurs responsabilités et à essayer de parvenir à des accords avec leurs enfants. Il a souligné que ces derniers ne devraient pas avoir à payer pour les erreurs du passé et que la justice est de plus en plus sensibilisée à ces questions, donnant toujours raison aux enfants dans de tels cas.
En conclusion, cette affaire de longue durée entre Samuel Eto’o et sa fille Erika Do Rosario Nieves a finalement trouvé une résolution satisfaisante avec le paiement de 90 000 euros en pensions alimentaires impayées. Cet accord témoigne de l’importance de la responsabilité parentale et rappelle aux autres parents de faire preuve de diligence dans l’accomplissement de leurs obligations envers leurs enfants. La justice est clairement alignée sur la protection des droits des enfants et encourage la résolution amiable de tels conflits familiaux.
