Josephine Tremblay 
Le Graët, 81 ans, est sous le feu des critiques pour mauvaise gestion de l’organisation et accusations de harcèlement sexuel, notamment l’envoi de SMS inappropriés à des collègues féminines.
Le ministère français des Sports a maintenant demandé une audition avec lui, des mois après avoir lancé une enquête sur son comportement.
Le président de longue date de la Fédération nie les accusations, mais il fait également face à un contrecoup suite à des commentaires qu’il a faits à propos de la légende du football français Zinedine Zidane.
Un dérapage de trop
Lorsqu’on lui a demandé si Zidane pouvait prendre la relève en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale, le Graët a répondu qu’il ne répondrait même pas à l’appel de Zidane.
Déjà polémique et critiqué, il a déclaré il y a quelques jours qu’il “s’en foutait” de Zidane, rendant sa position à la tête de la FFF encore plus précaire.
C’était un dérapage de trop, estime la ministre française des Sports, Amélie Oudéa Castéra.
“Un président doit incarner un certain nombre de schémas imposés. Et je pense qu’il lui manque profondément l’un d’entre eux, qui est la représentation et l’incarnation.
“Et comme c’est la première fédération sportive française, c’est très problématique.”
Kylian Mbappé, l’attaquant vedette du Paris Saint-Germain, a également dénoncé le manque de respect de Le Graët pour Zidane. Le Graët s’est depuis excusé pour ce qu’il a qualifié de “remarques maladroites” sur l’intérêt potentiel de Zinedine Zidane à entraîner l’équipe de France.
L’audience a lieu mardi après-midi mais Le Graët devra attendre février pour voir s’il a toujours un emploi.
