RC Lens: un dirigeant des  Sang-et-or ne veut pas faire de l’Europe une priorité 

Arnaud Pouille, le directeur général du RC Lens s’est exprimé en prélude de la rencontre de dimanche avec le PSG. Il s’inquiète du futur redressement de son club. L’objectif du  RC Lens est peut-être au tournant de sa saison.

Le club nordiste, toujours à la deuxième place de la Ligue 1, affrontera dimanche le leader parisien. S’il s’est laissé rattraper par ses adversaires, notamment l’OM, ​​revenu à quatre longueurs, il n’a pas à paniquer.

Après deux échecs consécutifs en 2021 et 2022, l’Europe ne peut pas manquer cette saison pour les leaders.

Surtout quand les hommes de Franck Haise ont récolté 37 points en 16 matches de championnat, ce qui n’était pas arrivé en 2021 ou 2022. Alors contre le PSG, c’est une belle chance de faire vivre au jour le jour le doux rêve de l’Europe.

Avec huit points d’avance sur le LOSC (6e), la première équipe non européenne, Sang-et-Or, est confortablement en tête. Autre raison d’espérer : ils pourront bientôt compter sur la recrue Adam Buksa, blessé de longue date, pour les aider à atteindre leurs objectifs.

Malgré le début de saison exceptionnel du RC Lens, les dirigeants ne semblent pas tous confiants pour l’avenir. C’est le cas d’Arnaud Pouille. Même s’il profite aussi de l’opportunité d’atteindre la Coupe d’Europe, il ne veut pas en faire une priorité.

« On sait à l’heure actuelle qu’on est le 11ème ou 12ème club en termes de masse salariale et de ressources en Ligue 1. Prendre le plaisir de surperformer, et pourvu que ça dure, mais l’objectif reste de se stabiliser en Ligue 1 » a-t-il d’abord lancé dans les colonnes du site Lensois.com.

Expliquant sa prise de position, Arnaud Pouille ne veut tout simplement pas s’enflammer pour le moment.

« On n’est qu’à 16 matchs sur 38. On doit simplement aller au bout de chaque saison sans avoir de regrets. Les exercices précédents, on a performé, connu des trous d’air mais on s’est battu jusqu’au bout. Là, on a pris un départ encore plus efficace. C’est logique d’y penser et d’y croire (à l’Europe). Et ce serait logique d’être déçu » a-t-il poursuivi.