Redaction
Selon L’Équipe, trois hommes soupçonnés d’avoir participé à l’agression de novembre dernier contre Kheira Hamraoui du Paris Saint-Germain Féminin ont été arrêtés et placés en garde à vue ce mercredi matin par la police et les enquêteurs.
En novembre dernier, la joueuse – qui revenait d’un dîner d’équipe – a été agressée dans la rue avec une barre de fer. Elle a reçu deux points de suture sur son tibia droit et deux autres sur la paume de sa main droite.
Concernant les hommes qui ont été placés en garde à vue, le bureau du procureur a déclaré : « Au moins l’un d’entre eux a un casier judiciaire. La police continue d’explorer les liens entre cette agression et l’entourage des joueuses du PSG afin de déterminer un mobile.
Hier, nous avons signalé que Hamraoui avait envoyé un huissier de justice à la séance d’entraînement du club pour observer comment elle avait été exclue de l’entraînement avec le groupe.
La directrice sportive adjointe du club, Sabrina Delannoy, a indiqué que la milieu de terrain ne faisait pas partie des plans du club pour la saison à venir, Hamraoui n’apparaissant dans aucun des matchs de pré-saison ni dans le match d’ouverture de la campagne, une victoire 2-0. sur Soyaux.
Hamraoui, dont le contrat expire à la fin de la saison, a été agressé en novembre de l’année dernière, après avoir été traîné hors d’une voiture et battue avec une barre de fer. Sa coéquipière Aminata Diallo, qui conduisait la voiture, a alors été placée en garde à vue et relâchée sans inculpation. Diallo a depuis quitté le club.
Son entourage a déclaré qu’elle avait droit aux mêmes installations d’entraînement que le reste de l’équipe et qu’elle devrait s’entraîner avec des joueuses sous le même type de contrat qu’elle. Etant donné que la première ligue de football féminin en France n’est pas professionnelle, les joueuses sont sous contrats fédéraux, qui ne mentionnent pas ce type d’éventualité.
