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Coupe du Monde 2022 : Louis van Gaal critique la FIFA

Louis Van Gaal, sélectionneur des Pays-Bas, a sévèrement critiqué la Fifa pour son choix d’organiser la prochaine Coupe du monde au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022.

En conférence de presse lundi, le sélectionneur des Pays-Bas, Louis van Gaal a lourdement critiqué le choix de la FIFA d’organiser la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Le coach de 70 ans qui disputera la compétition avec la sélection hollandaise a dénoncé une décision ridicule qui a été dictée par des intérêts financiers. « Je l’ai déjà mentionné lors de conférences de presse précédentes. Je pense que c’est ridicule que la Coupe du monde soit là. Nous jouons dans un pays où la FIFA dit vouloir y développer le football. C’est des conneries, mais ce n’est pas grave. C’est une question d’argent, d’intérêts commerciaux. C’est important à la FIFA », a expliqué le sélectionneur néerlandais.

Van Gaal a aussi rappelé qu’il s’était toujours opposé à l’organisation de cette compétition mais qu’il n’avait pas été écouté. « Pourquoi pensez-vous que je ne siège à aucune commission de la FIFA ou de l’UEFA avec mon expertise ? Parce que je me suis toujours opposé à ce genre d’organisations. Je peux le dire au Qatar plus tard, mais cela n’aidera pas le monde à se débarrasser de ce problème», a lancé le technicien hollandais. Pour rappel, ce Mondial 2022 très critiqué aura lieu à des dates inhabituelles à cause de la météo, du 21 novembre au 18 décembre 2022.

Depuis 2010 et l’annonce de la FIFA sur l’organisation du Mondial 2022 dans le pays du Golfe persique, l’instance de football est fortement critiquée en raison des nombreuses controverses qui planent sur ce choix, notamment vis-à-vis du respect des droits de l’homme au sein du Qatar.

En février 2021, le média britannique The Guardian a annoncé que plus de 6500 ouvriers immigrés auraient trouvé la mort en dix ans sur les chantiers de construction liés à la Coupe du monde, principalement à cause des mauvaises conditions de travail. Selon un rapport d’Amnesty International datant du 3 décembre dernier, des milliers de travailleurs migrants seraient exploités en échange d’un salaire extrêmement faible, parfois suspendu, pour travailler sans limite d’horaire sous une température dépassant souvent les 40 degrés.

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